Activités, Projets et Programmes

Les activités de Eau-Afrique portent sur l’échange de connaissances, de savoir-faire, d’expériences et d’expertises, l’organisation de sessions de formation sur mesure (sur place ou à distance), le renforcement des capacités humaines, institutionnelles et communautaires, la publication de manuels, livres, guides pratiques, documentaires audiovisuels, l’organisation de conférences, colloques, séminaires, tables rondes et ateliers de travail.

Eau-Afrique gère une plate-forme d’échanges et de collaboration Nord-Sud et Sud-Sud dédiée à l’amélioration d’accès à l’eau des conditions de vie des populations africaines de la vie en Afrique. Ses travaux portent sur le développement, la valorisation et la diffusion de connaissances, l’acquisition, le transfert et les échanges visant l’expertise dans les opérations liées au secteur de l’eau dans son sens large. Ils touchent aux questions conceptuelles, méthodologiques et pratiques sur la communication, la gouvernance et la gestion des ressources en eau. Ses préoccupations vont de l’universalisation de l’accès à l’eau potable et l’implantation des infrastructures, leur financement et leur gestion, à l’amélioration de l’hygiène du milieu et l’éradication des maladies hydriques. Eau-Afrique veut contribuer ainsi à l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), au développement durable et à la lutte contre la pauvreté.

Eau-Afrique agit aussi comme initiateur et gestionnaire d’initiatives et de projets en collaboration avec d’autres organisations. Sur la base de besoins clairement identifiés par ses partenaires africains, et à l’aide de Fonds d’Investissement apportés via la Fondation Africaine de l’Eau et de la Santé (F.A.E.S.) et d’autres mécanismes, la plate-forme peut regrouper des ressources spécialisées provenant de diverses organisations, tant en Afrique, au Canada, aux États-Unis, en Europe, qu’ailleurs; élaborer des diagnostics, choisir des pistes de solutions efficaces, mettre en forme des initiatives porteuses, promouvoir les financements et voir à la production des livrables aux meilleurs coûts et dans les meilleurs délais.

La clé du succès dans toutes les initiatives d’Eau-Afrique, c’est l’utilisation de mécanismes de communication et de collaboration efficaces mettant de l’avant les nouvelles technologies de l’information.

Eau-Afrique développe une nouvelle façon de concevoir l’enchaînement des causes et des effets dans la genèse des problèmes reliés à l’eau et affectant les populations africaines. La plate-forme cherche ainsi à faire ressortir les facteurs qui sont responsables des échecs, des stratégies actuelles et ceux qui en favorisent le succès. Sur cette base, Eau-Afrique poursuit l’objectif de mettre en forme un cadre nouveau pour les interventions et une façon d’évaluer et d’améliorer les solutions en voie d’application.

  • Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) et Gestion de l’eau par bassin versant;
  • Gestion des eaux pluviales;
  • Changements climatiques et Développement Durable;
  • Hydroélectricité : barrages, Centrales hydroélectriques, etc.
  • Systèmes Adaptées d’Accès à l’eau potable et Assainissement;
  • Systèmes d’Inventaire des Eaux Souterraines;
  • Système d’information et de communication dans le secteur de l’eau
  • Aménagement hydro-agricole et systèmes d’irrigation modernes
  • Tarification de l’eau
  • Tarification d’électricité
  • Gestion des Voies Navigables en Afrique;
  • Eau et Santé Communautaire : Maladies liées à l’eau
  • Bonne gouvernance politique et économique dans le secteur de l’eau;
  • Gestion des ouvrages d’eau: approches et nouvelles méthodes en milieu rural, périurbain et urbain;
  • Hydrologie statistique comme outil d’aide à la décision;
  • Nouvelles technologies de l’Information dans le secteur de l’eau;
  • Droit et aspects légaux dans le secteur de l’eau;
  • Administration publique de l’eau;
  • Gouvernance de l’eau
  • Gestion de conflits liés à l’eau;
  • Mécanismes de financement du secteur de l’eau en Afrique;
  • Approches participatives dans le secteur de l’eau: ressources en eau locales, l’hygiène du milieu, maladies liées à l’eau;
  • Développement des économies locales et la lutte contre la pauvreté.

2022-2025 : Programmes d’implantations de Centres de formation sur les métiers de l’eau – Infrastructures d’AEP, Mini AEP, Infrastructures d’assainissement des Eaux-Usées) en RD Congo, République du Congo, Tchad, RCA et Angola.

Juillet 2005 : Coordination de l’atelier de travail sur le Renforcement de capacités humaines et institutionnelles dans la gestion et la surveillance de la qualité de l’eau dans les pays du bassin du fleuve Niger, Ouagadougou, Burkina Faso: 27-29 juillet 2005. Atelier financé par PNUE-GEMS/Eau, avec la participation du Secrétariat exécutif de l’Autorité du Bassin du fleuve Niger (ABN).

Décembre 2003-Mars 2004 : Participation à la coordination des rencontres de travail et d’échanges portant sur le développement d’un plan communautaire de renforcement de capacités humaines et institutionnelles dans la Gestion Intégrée des Ressources en Eau du Burkina Faso, avec le CEDRES de l’Université de Ouagadougou et l’Industrielle de l’Environnement. Projet financé par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI):

2001-2003 : Participation à la réalisation du projet Résolution des conflits liés à l’eau par la communication participative dans le bassin du Nakanbé au Burkina Faso, en collaboration avec le CEDRES de l’Université de Ouagadougou et l’Industrielle de l’Environnement. Projet financé par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI), le PACS (un projet appuyé par l’Agence Canadienne de Développement) et le Fonds d’Initiatives locales du Canada au Burkina Faso:

1998-2001 : Participation à la réalisation du projet Gestion des Usages Conflictuels des Ressources en Eau dans le bassin du Nakanbé au Burkina Faso, en collaboration avec le CEDRES de l’Université de Ouagadougou et l’Industrielle de l’Environnement. Projet financé par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI)

Présentation des résultats de ces travaux dans divers colloques et conférences au niveau international: the Tenth Biennial Conference of the International Association for the Study of Common Property (IASCP), 9-13 August, 2004 at Oaxaca, Mexico; the 3rd World Water Forum, Kyoto, Shiga, and Osaka, Japon (March, 2003); the 23rd Conférence of AIECS, IAMCR, EIERI, 21-26 July, 2002, Barcelona, Spain; en plus de plusieurs colloques et ateliers de travail au niveau africain.

Mise en place des programmes d’efficacité énergétique dans les stations de traitement d’eau potable de trois pays de l’Afrique de l’Ouest: Bénin, Burkina Faso et Côte d’Ivoire. Programme financé par Hydro-Québec International, Ministère des Ressources naturelles du Québec et l’Institut de l’Énergie et l’Environnement de la Francophonie (IEPF): 1998-2000.

Rapport Final de la 1e Conférence Internationale : Collaborer en Afrique : les nouvelles approches dans le secteur de l’eau : 24-25 mai 2007, au Palais des Congrès de Gatineau- Québec, Canada, Financé par l’Agence Canadienne de Développement International (ACDI) du Gouvernement du Canada

  • Amélioration de la qualité de vie dans 19 villages du Burkina Faso en relation avec la malnutrition, l’hygiène du milieu, les maladies transmises par l’eau et la lutte contre la pauvreté.
  • Coopérative de distribution d’eau, micro-crédit et gestion des activités socio-économiques liées à l’eau dans quelques villages de la commune de Adja-Ouèrè, département du Plateau au Bénin.
  • Rationalisation socio-économique des stratégies d’intervention dans l’axe : Eau, hygiène du milieu, maladies liées à l’eau et lutte contre la pauvreté en Afrique subsaharienne.

Initiatives avec la collaboration des organisations Nationales et Régionales

Études et Analyses d’envergure d’intérêt général à réaliser avec la collaboration de diverses organisations nationales, régionales et internationales:

  • État des lieux stratégiques des ressources en eau des grands bassins fluviaux d’Afrique: bassin du fleuve Congo; bassin du fleuve Sénégal; bassin du fleuve Niger; bassin du lac Tchad, etc.
  • Point de mire sur la production d’hydroélectricité en R.D. Congo: quelles sont les enjeux et les perspectives?
  • Privatisation ou Gestion mixte (Publique-Privée) dans la production et la distribution de l’eau potable en Afrique: une étude prospective.

Élaboration de nouvelles stratégies et approches sur l’accès à l’eau potable en Afrique

Il s’agit d’élaborer de nouvelles stratégies et approches d’intervention concernant l’approvisionnement en eau potable, la tarification de l’eau, le financement du secteur d’eau, l’interface entre l’hygiène du milieu, les maladies hydriques et la lutte contre la pauvreté. Ces stratégies et approches doivent tenir compte des réalités du terrain, en milieux semi-rural, rural et dans les quartiers défavorisés de grandes villes africaines. Plusieurs aspects doivent être considérés notamment le savoir-faire endogène, les croyances, les tabous, la prise en compte de l’ensemble des parties prenantes dans le processus de définition de problèmes et dans la mise en place de solutions.

En milieu rural plusieurs catégories de parties prenantes doivent être prises en compte: les hommes, les femmes, les adolescents, les enfants, les représentants de la société civile, les organismes communautaires, comme les groupements des femmes, les organismes gouvernementaux au niveau local, régional et national, les chercheurs universitaires, les opérateurs économiques, les donateurs.

Recherche-Action comme outil efficace d’intervention dans le secteur de l’eau

La Recherche-Action est un mécanisme qui consiste à utiliser la démarche scientifique dans la définition d’un problème réel qui se pose sur le terrain, ainsi que dans la proposition et la mise en place des solutions qui doivent tenir compte des réalités du milieu. C’est en quelque sorte une utilisation efficace et efficiente de la recherche scientifique comme instrument de définition de problèmes de développement, d’utilisation de méthodologies appropriées, d’élaboration et de mise en place des solutions plus près de la réalité du terrain, dans la perspective d’améliorer les conditions de vie des populations.

Comment utiliser la recherche scientifique pour solutionner les problèmes réels qui se qui se posent sur le terrain dans le secteur de l’eau? Comment pérenniser les solutions mises en place à l’aide de cette recherche-action? Comment outiller les bénéficiaires pour qu’ils deviennent autonomes et aptes à mettre en œuvre leur propre développement? Comment transférer le savoir-faire développé dans une zone d’étude vers un plus grand espace d’intervention?

L’objectif de ce document d’information est de présenter quelques expériences d’application de la Recherche-Action dans le secteur de l’eau dans quelques pays.

Interface entre l’eau, les maladies hydriques, l’hygiène du milieu et la lutte contre la pauvreté

L’existence d’un lien de cause à effet entre le manque d’eau, l’hygiène du milieu, les maladies hydriques et la lutte contre la pauvreté démontre l’intérêt de la problématique d’accès à l’eau potable dans les interventions visant l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Malheureusement, les résultats obtenus jusqu’à ce jour par plusieurs programmes et projets d’accès à l’eau potable et d’assainissement ne sont pas très encourageants, puisqu’il y a encore plus de 50% de personnes qui n’ont toujours pas accès à l’eau potable et aux installations d’assainissement adéquates, que les maladies hydriques (diarrhées, fièvre typhoïde, dracunculose, paludisme, bilharziose, filariose lymphatique, onchocercose, etc.) continuent de tuer plusieurs milliers de personnes chaque jour et qu’elles sont particulièrement difficiles à combattre une fois qu’elles sont largement répandues, sans perdre de vue que le niveau de la pauvreté de populations continue d’augmenter. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 50% de l’ensemble des Africains souffrent d’une des six principales maladies d’origine hydrique. Dans le cas de la malaria par exemple, l’OMS, Croix-Rouge Canada, ainsi que d’autres organisations soutiennent que chaque année environ 1 million d’enfants meurent de la malaria en Afrique subsaharienne et, toutes les 30 secondes, un enfant de moins de cinq ans en meurt. Le paludisme continue donc d’avoir d’énormes répercussions économiques sur le continent africain, puisqu’il entraîne de perte de productivité et met les systèmes de santé à rude épreuve. Selon plusieurs spécialistes, sans malaria, l’économie de plusieurs pays africains devrait s’améliorer au lieu de stagner.

Comme avenue de solutions, Eau-Afrique, en collaboration avec ses collaborateurs et partenaires, compte élaborer une approche intégrée et participative qui vise à tenir compte de l’interface entre les ressources en eau disponibles, l’hygiène du milieu, les maladies liées à l’eau et la lutte contre la pauvreté.

Proposition d’un Plan Stratégique de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau dans le Bassin du fleuve Congo

Les grands fleuves et leurs affluents constituent une ressource de premier plan pour les pays qu’ils traversent, une assise économique à laquelle les populations qui en bénéficient accordent une valeur sans limite, modulant leur mode de vie à leur rythme hydrologique et tirant divers bénéfices de leurs apports biotiques et énergétiques. Le fleuve Congo n’échappe pas à ce processus. Cinquième au monde par sa longueur (4 700 km) après les fleuves Nil, Amazone, Mississipi et Yang -Tse, le fleuve Congo occupe le second rang mondial après l’Amazone par son débit pouvant atteindre 3 472 m3/s. Le bassin-versant du fleuve Congo couvre une superficie de 3 800 000 km2 et touche à sept pays, la République démocratique du Congo et la République du Congo principalement, l’Angola, le Cameroun, la République centrafricaine, la Zambie, la Tanzanie jusqu’au au Soudan.

Enjeu économique et social fondamental pour la majorité de ces pays, il est actuellement au centre de plusieurs initiatives internationales touchant principalement la gestion des ressources naturelles, dont les ressources en eau.

Dans le cadre de la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et de la mise en œuvre du Plan d’action adopté au Sommet mondial sur le développement durable (SMDD) tenu en 2002 à Johannesburg en Afrique du Sud (Article 26 relatif au développement des Plans d’actions nationaux de la GIRE et d’efficacité de l’eau), Eau-Afrique propose d’élaborer, avec le concours de ces partenaires et collaborateurs sur le terrain, un plan stratégique de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) du bassin du Fleuve Congo.

Le but de ce plan stratégique est de contribuer à l’amélioration de la gestion efficace et efficiente des ressources en eau du bassin du fleuve Congo, en rapport avec l’ensemble des ressources naturelles du bassin, dans une perspective de développement durable. Cette initiative aiderait le développement socio-économique et la réduction de la pauvreté dans les pays faisant partie de ce bassin.

Collaboration stratégique et Dialogue dans la gestion des ressources en eau en Afrique

La gestion intégrée des ressources en eau, mécanisme de gestion qui est de plus en plus recommandé, implique une gestion consensuelle et participative entre l’ensemble de parties-prenantes ayant souvent des intérêts divergents, ainsi que des rôles et des positionnements variés sur différents niveaux hiérarchiques. Elle implique en particulier l’État, les collectivités locales, régionales et les usagers. C’est un domaine de l’activité humaine où doit s’intégrer l’action publique et l’action civile en vue de produire les résultats attendus de manière efficace (atteindre l’optimum social) et efficiente (rapidement et à coûts minimaux). Or, c’est aussi un lieu où les conflits entre les parties-prenantes, l’isolement des intervenants, la formation inadéquate des acteurs institutionnels, les carences en information pertinente et en outils de traitement, les diagnostics incomplets et le sous-financement chronique viennent complexifier une tâche déjà difficile, retardant ainsi l’implantation de solutions pérennes aux problèmes.
Dans un monde idéal, la collaboration entre les acteurs, les intervenants et les parties-prenantes est le seul mécanisme en mesure de maximiser l’efficacité et l’efficience d’un tel processus de gestion. La collaboration est souvent traitée comme un paramètre intrinsèque aux comportements humains à la recherche de solutions communes, alors que, pourtant, en pratique, bien que souhaitable et réalisable, elle est loin d’être acquise et toujours difficile à développer et à conserver.

Il y a plusieurs causes aux difficultés de collaboration entre les acteurs. Certaines sont profondément enracinées dans le comportement des individus et des organisations, mais d’autres, plus néfastes en termes d’efficacité et d’efficience, sont à caractère instrumental, c’est-à-dire qu’elles prennent naissance dans les attitudes des intervenants, les insuffisances techniques, les mauvaises communications, les attentes exagérées, etc. Ces causes peuvent être contrôlées par un outillage approprié et des interventions ciblant notamment le renforcement des capacités en matière de collaboration dans le cadre de la GIRE.

Quels problèmes réels et significatifs de collaboration et de vision commune se posent aux différents niveaux entre les acteurs de la GIRE et de la GREBV? Comment ces problèmes affectent-ils l’efficacité et l’efficience des initiatives de gestion de l’eau? Comment la connaissance, la circulation de l’information pertinente, la formation, le financement des initiatives et l’entrepreneurship interviennent-ils dans la recherche commune de solutions aux problèmes auxquels se confrontent la GIRE et la GREBV?
Eau-Afrique compte précisément élaborer une démarche qui vise à agir sur ces causes de manière à renforcer la collaboration et à élaborer les cadres conceptuels et méthodologiques permettant d’édifier une vision commune entre les acteurs clés dans la recherche de l’efficacité et de l’efficience en gestion intégrée de l’eau.

Programme de Renforcement des capacités humaines et institutionnelles dans la gestion et surveillance de la qualité de l’eau dans le bassin du fleuve Niger

Dans le cadre d’un l’atelier de travail tenu à Ouagadougou au Burkina Faso (27-29 juillet 2005) et portant sur la définition de grandes lignes de la mise en œuvre d’un Programme de renforcement des capacités humaines et institutionnelles dans la gestion et la surveillance de la qualité de l’eau en Afrique, il a été recommandé la création d’un Réseau Sous-Régional de Gestion et de Surveillance de la qualité de l’eau dans le bassin du fleuve Niger.

L’atelier de travail, financé par GEMS/Eau du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et réalisé avec la collaboration de l’Autorité du Bassin du fleuve Niger (ABN) et du Ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques du Burkina Faso, avait réuni les principaux responsables et intervenants impliqués dans la gestion, la surveillance et le suivi de la qualité de l’eau: 31 gestionnaires, professeurs d’université, chercheurs, techniciens, praticiens, experts, représentants de la société civile, en provenance des pays faisant partie du bassin du fleuve Niger: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée- Conakry, Mali, Niger, Tchad et Nigeria.
Le Réseau Sous-Régional fonctionnera sur la base des Points Focaux Nationaux (PFN) et des Points Focaux Collaborateurs (PFC) (GEMS/Eau-ABN). Les principales activités du Réseau porteront sur les différentes facettes d’un système de gestion et de surveillance de la qualité de l’eau y compris les activités liées au contrôle de la qualité; ainsi qu’une stratégie facilitant la mise en forme de mécanismes de partenariats, d’échanges, de transfert de savoir-faire, de mise en commun des ressources entre les pays africains en vue de mieux gérer les ressources en eau.

Le programme sera mis en œuvre dans le cadre des activités du Programme GEMS/Eau du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), avec la collaboration du Centre International de Technologies de l’Environnement (PNUE-CITE), de l’Autorité du Bassin du fleuve Niger (ABN) et d’autres instances et organisations œuvrant dans le secteur de l’eau en Afrique, les organisations internationales, les Ministères en charge du secteur de l’eau, ainsi que les universités et centres de Recherches des pays participants.

Le Rapport de cet atelier de travail est disponible sur le site Internet de GEMS-Water Programme.
Eau-Afrique compte collaborer à la mise en œuvre de ce Réseau Sous-Régional.

Production de Documentaires Audiovisuels

L’objectif poursuivi ici est de mettre à la disposition des scientifiques, des preneurs de décision, des institutions d’enseignements (primaires, secondaires et universitaires), les populations de la base et d’autres parties prenantes quelques documentaires pour des fins d’enseignement, de recherche, de sensibilisation et de diffusion d’information. Les deux documentaires ci-dessous seront produits durant les deux prochaines années

  • Lien de causes à effets entre le manque d’eau, l’hygiène du milieu, les maladies hydriques et la lutte contre la pauvreté.
  • Le fleuve Congo: ses potentialités sociales, écologiques et économiques: un document de vulgarisation scientifique.
  • L’objectif principal poursuivi par la 2e Conférence Internationale d’Eau-Afrique est de trouver, avec le concours de l’ensemble des parties prenantes impliquées dans les secteurs de l’eau, de l’Énergie et de l’Agriculture, des solutions viables et durables, à court et moyen termes, en tenant compte d’une part, de la situation actuelle des populations africaines, et d’autre part, à mettant en exergue, la place de l’expertise et de la connaissance versus les principaux usages de l’eau qui sont à la base du développement et de l’amélioration des conditions de vie des populations en Afrique : Eau Potable-Hydroélectricité-Agriculture/Irrigation. Cette perspective est directement liée à l’accès des populations africaines les plus vulnérables à l’eau potable, à l’énergie et à la nourriture, gage de la lutte contre la pauvreté.

    La 2e conférence Internationale de Eau-Afrique permettra aux participants d’échanger et de proposer des solutions viables et durables, à partir des Trois forums de solutions :

      1. Forum des Solutions Eau : Accès à l’eau potable et à l’assainissement : quelles expertises, quelles nouvelles stratégies et technologies; quels Financements ?
      2. Forum des Solutions Énergie : Hydroélectricité et Autres sources d’énergie : quelles expertises, quelles nouvelles stratégies et technologies; quels Financements ?
      3. Forum de Solutions Agriculture/Agro-Industrie : Modernisation de l’agriculture; Irrigation et Agro-industries : quelles expertises, quelles nouvelles stratégies et technologies; quels Financements ?

     Dans ces trois Forums, d’un côté, les participants stratégiques des pays africains présenteront leurs problèmes et l’autre côté les Entreprises publiques et privées, les Universités et les Centres de Recherches, proposeront des solutions techniques, opérationnelles et durables  à mettre à œuvre dans l’implantation d’infrastructures d’accès à l’eau potable, de production et distribution d’hydroélectricité, d’irrigation de terres agricoles et de pratiques de l’agriculture avec de techniques et outils efficaces. Seront également considérés, d’autres aspects tels que le transfert interbassin, la Gestion Intégrée des Ressources en eau, la Navigation, la pêche, l’amélioration du rôle de la femme dans la gestion de l’eau, etc.

    Sont conviés à participer à cette 2e Conférence Internationale ; les experts, spécialistes, scientifiques, industriels et praticiens et autres personnes-ressources provenant des organisations nationales, régionales, internationales, Ministères, Entreprises publiques et privées, impliquées dans les secteurs de l’eau, de l’énergie et de l’Agriculture, en provenance de l’Afrique, de l’Europe, de l’Amérique du Nord, de l’Asie et de l’Océanie.

    Y participeront spécifiquement les organisations ci-après : Institutions Universitaires et de la Recherche du Nord et du Sud, Entreprises publiques et privées, Conseil des Ministres Africains Chargés de l’Eau (AMCOW), le Forum des Ministres de l’Énergie de l’Afrique (FEMA), Conférence des Ministres de l’Agriculture de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (CMA AOC),  Facilité Africaine de l’eau/BAD, CEDEAO, UEMOA, CEEAC, SADC, Programme Eau et Assainissement/BM, FAO, ONU-Eau, PNUD, PNUE, ACDI, CRDI, NEPAD, GWP, IEPF, UPA-DI ;   les Ministères en charge de l’eau, de l’énergie et de l’Agriculture, WOP Africa ; AAE, AFRIEC, RIAED, HYDRO-Québec, Agences de grands bassins hydrographiques, RAOB, IBN, CICOS, OMVS, CBLT, ABN, ABZ, ABV, OMVG, LVBC, KOBWA, des ONG et d’autres organisations d’aide au développement.

    Cette conférence est un véritable rendez-vous pour l’Afrique, les Africains et les amis de l’Afrique. Plus de 500 participants prendront part à cette deuxième conférence internationale d’Eau-Afrique.

Eau Afrique lancera le 28 septembre 2022, un Programme Quinquennal Prioritaire de Renforcement des  Capacités dans le secteur de l’eau

Secteurs couverts :

  • Eau potable et Assainissement
  • Environnement et Développement durable
  • Changement Climatique
  • Hydroélectricité
  • Eau-Santé
  • Agriculture Intégrée

Pertinence de l’initiative

« Depuis les années 90, l’Afrique enregistre des progrès significatifs et continus dans le domaine de la croissance économique. Ces résultats sont liés aux réformes profondes engagées par les gouvernements africains dans les domaines économique, social et institutionnel. En dépit des progrès enregistrés, de nombreux pays africains pourraient ne pas atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire (ODM). Ceci est en partie lié au faible niveau des capacités humaines, institutionnelles et organisationnelles.»

Le renforcement de capacités en Afrique est une priorité importante du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Consciente que la maitrise du savoir et le dialogue sur les politiques et la gestion du développement sont des facteurs essentiels à la croissance, en effet, la BAD investit massivement dans ce domaine dans les pays-membres régionaux. (BAD (2015). Renforcement des capacités. Tiré de http://www.afdb.org/fr/knowledge/african-development-institute/capacity-building/ [Consulté le 17 juin 2015])

CIMA International, société multidisciplinaire de plus de 40 ans de services et de savoir-faire œuvrant dans les domaines de l’ingénierie et des nouvelles technologies en Afrique, pourrait être un partenaire d’envergure dans ce projet. En offrant des formations et un accompagnement en renforcement de capacités  des populations locales afin de pérenniser les activités et projets mis en œuvre, l’organisation pourrait appuyer entre autres les projets de CIMA.

Processus de Renforcement de capacités

Le renforcement de capacités est un processus visant à faciliter, conjointement avec les acteurs, la consolidation de leurs capacités au niveau individuel, organisationnel et sectoriel avec comme objectif de faciliter leur adaptation aux nouvelles exigences du contexte afin qu’ils puissent jouer le rôle qui leur appartient dans :

  • un système de gouvernance,
  • une institution de formation (primaire, secondaire, collégial, universitaire et professionnel),
  • une institution de recherche et de R&D,
  • une entreprise de Génie conseil,
  • une entreprise de services,
  • une industrie,
  • un secteur du développement :
    • économie,
    • Eau-Environnement
    • Changements climatiques
    • Société,
    • Technologie,
    • Transport, etc.

Le renforcement de capacités nécessite du temps pour produire des résultats. Il se fonde sur ce qui existe déjà, ceci signifiant qu’il doit exister un noyau de compétences susceptibles d’être renforcé. Il s’opère selon un mode de partenariat impliquant la participation directe des personnes et des organisations impliquées. Il touche tant l’individu, l’organisation et l’institution. Il vise la collaboration entre les parties prenantes. Il créé un environnement stimulant capable d’inspirer la transformation de l’existant. Il est flexible et s’adapte aux contraintes que subissent les individus et les organisations. Il s’adresse aux mentalités et aux facteurs limitant la prospérité. Il prend en considération les besoins des populations comme facteur d’entraînement, de création et de dynamisme. Il ne se limite pas au renforcement des compétences et aptitudes de l’individu, mais touche aussi les questions du leadership comme facteur déterminant. Il respecte l’identité de ses parties prenantes. Il met l’accent sur les façons d’améliorer l’efficacité et l’efficience des actions.

Le renforcement de capacités touche aussi les arrangements institutionnels, identifiant les freins et les stimulants à l’action et au développement, et offrant des corrections.

Banque Africaine de Développement (BAD) et le secteur de l’eau

Ses initiatives

La Banque Africaine de Développement a adopté la Politique de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) en 2000 dans laquelle d’ailleurs Kibi et Sasseville ont collaboré. On note le développement de la Vision africaine de l’eau (VAE) et du Cadre d’Action (CA), la mise en œuvre du Programme de partenariat pour l’eau (WPP) et l’Initiative pour l’alimentation en eau et l’assainissement en milieu rural (IAEAR) et l’hébergement de la Facilité africaine de l’eau (FAE). La Banque a aussi été désignée institution chef de file pour l’assistance à apporter au NEPAD dans la mise en œuvre de son Programme relatif à l’eau et à l’assainissement.

Les divers aspects opérationnels de l’eau qui comprennent l’eau pour l’agriculture, l’énergie, l’environnement, et l’alimentation en eau et l’assainissement, et qui sont respectivement pris en compte par les Départements de l’agriculture (OSAN), de l’infrastructure (ONIN) et de l’alimentation en eau et de l’assainissement (OWAS).

Les compétences en matière de GIRE ne sont pas nombreuses en Afrique. Un vaste programme de renforcement des capacités est par conséquent nécessaire pour mettre en place une équipe de professionnels de l’eau (hommes et femmes) hautement qualifiés dans le domaine des principes et pratiques de GIRE. Dans le cadre du Partenariat mondial pour l’eau, un programme associé de renforcement des capacités est mis en place en vue de fournir une assistance stratégique pour le développement des compétences nécessaires en matière de GIRE. L’enjeu est de pouvoir retenir le personnel une fois que celui-ci aura reçu la formation nécessaire. Il est généralement reconnu que même lorsque l’on parvient à retenir le personnel formé, les compétences acquises peuvent s’atrophier par manque d’utilisation, à moins d’introduire des incitations appropriées. Un second enjeu est, par conséquent, de pouvoir mettre au point ces incitations afin de les adapter aux aspirations du personnel et aux objectifs du secteur de l’eau. Ce sont là des défis pressants qui appellent une action corrective immédiate.

Sa stratégie de renforcement de capacités

La stratégie de renforcement de capacités de la BAD reconnait que l’accès aux services-conseils et aux produits du savoir et leur utilisation pour concevoir et mettre en œuvre les politiques et programmes est critique pour la plupart des pays à revenu intermédiaire.

Les objectifs de la stratégie (2010 à 2014)

  • Améliorer l’efficacité du développement des opérations financées par la Banque;
  • Renforcer les capacités des PMR dans le dialogue sur les politiques et les problèmes clés du développement; et
  • Renforcer les capacités internes de la Banque.

Afin d’accroître les chances de succès de la mise en œuvre de la stratégie, l’appui de la Banque sera guidée par les principes suivants :

  • accent sur les résultats et
  • approche induite par la demande.

De plus, la stratégie s’appuie sur la décentralisation des opérations de la Banque et propose une dévolution progressive de certaines activités de renforcement des capacités aux bureaux nationaux tout en tenant compte des capacités limitées de ces bureaux.

Les résultats attendus de la stratégie comprennent :

  • Une meilleure capacité de mise en œuvre des activités financées par la Banque ;
  • Une amélioration de la position de la Banque en tant que partenaire clé dans le développement des capacités à travers des cours reconnus ;
  • Le renforcement des capacités internes de la Banque ;
  • Un cadre de conception, de mise en œuvre, de suivi, et de rapports sur les activités de renforcement des capacités de la Banque ; et
  • La mise en place d’une « foire aux idées » pour promouvoir l’innovation.

Outils de Gestion à utiliser

Plateforme Web Collaborative : Gestion multi-agents, disposant des caractéristiques fonctionnelles pour servir de base à la gestion et l’animation d’initiatives de renforcement des capacités dans plusieurs pays africains.

La liste suivante contient des exemples d’interventions de renforcement de capacités qui pourraient être conduites par l’organisation :

  • Formations en matière de leadership
  • Gouvernance d’organisations
  • Planification stratégique d’organisations
    • Appui conseil
    • Assistance et Accompagnement technique
    • Accompagnement dans la définition des tâches et la formation des professionnels
    • Financement d’études de diagnostic organisationnel
    • Mise en place de systèmes et procédures au sein de l’organisation
  • Formation dans la maîtrise de technologies et de techniques dans les domaines retenus
  • Formation en gestion de projet et amélioration de la formulation et de la gestion de programmes et projets
  • Système de tutorats dans la formulation et mise en œuvre des programmes
  • Stages
    • de professionnels nationaux au sein d’organisations partenaires
    • de professionnels étrangers
  • Formation (financière et techniques) en prospection de projet
  • Recyclage des cadres
  • Définition, Planification et Encadrement de la mise en œuvre de projets concrets répondant
    aux besoins de la population
  • Amélioration des capacités
    • d’analyse des politiques publiques
    • d’exploitation des stratégies des bailleurs aux fins du développement
    • de plaidoyer et de négociation des acteurs non étatiques
    • de création d’espaces de dialogue avec les bailleurs de fonds
  • Appui à l’organisation d’ateliers et séminaires au niveau
    • local
    • national
    • continental
    • international (organisation et financement d’échanges nationaux et internationaux)
  • Formations en matière de négociation
  • Appui à la création de réseaux
  • Recyclage des cadres de l‘organisation
  • Formation en matière
    • de diffusion de bonnes pratiques ; des critères de transparence
    • de spécialisation des groupes et des institutions
    • de cohérence entre la mission et l’action
    • de planification stratégique et de repositionnement organisationnel
    • de systèmes d’Accountabilty
    • de déontologique
  • Appui à la définition et à la mise en œuvre des projets concrets répondant aux besoins de la population
  • Formation en matière de développement de politiques publiques et sectorielles
  • Appui au développement et la réalisation
    • de programme de concertation dans la réalisation de programme institutionnel (ex autorité de bassin)
    • d’expériences de coordination locales et nationales de projets et de programmes ;
  • Gestion de l’information et de la connaissance
    • Amélioration de l’accès à l’information
    • Création d’un bulletin (papier et/ou électronique)
    • Mise en place d’un site-web « portail » pour l’ensemble des organisations des ANE
    • Organisation de réunions régulières
    • Mise en relation avec d’autres acteurs non étatiques (niveau local, régional, national et international Sud-Sud et nord-Sud)
    • Intégration des organisations dans des réseaux thématiques et/ou régionaux nationaux/internationaux
  • Appui à l’amélioration des arrangements institutionnels
    • Amélioration du cadre juridique et réglementaire
    • Élaboration de textes de loi
    • Encadrement des lobby
    • Lutte contre la corruption et la collusion
    • Développement des systèmes de relations publiques
      • Population
      • Acteurs non-étatiques
      • Institutions étrangères et internationales
      • Entreprises d’état
      • Entreprises privées
    • Formation à l’écoute :
      • Citoyens
      • Élus
      • Dirigeants d’institutions
      • Dirigeants d’entreprises
      • Groupes de pression
      • Critiques
      • Journalistes
      • Scientifiques
      • Universitaires

Financement

Financements provenant de :

  • Banque Africaine de Développement
  • Banque Mondiale
  • Affaires Mondiales-CRDI
  • Fonds Européens
  • Fonds Américains;
  • Fonds Japonais
  • Fonds Chinois
  • Fonds Gouvernementaux des pays africains;
  • Fondations privées
  • Entreprises privées
  • Autres donateurs privés

Et aussi des contrats sous-traitance de renforcement de capacités :

  • Génie conseil de proximité
  • Entreprises publiques
  • Entrepreneurs
  • Investisseurs
  • Banques
  • Enseignement
  • Collégial
  • Universitaire
  • Etc,

Président d’honneur de la Conférence : Mr. André Caillé, Ancien Président d’Hydro-Québec

Président et Directeur Exécutif de la Conférence Internationale : Dr. Nlombi Kibi

Membres

Ing. Sanusi Iamram Abdoullahi,  Secrétaire Exécutif de la CBLT, Nigerian habitant au Tchad

Secrétaire Général de la CICOS, Centrafricain, habitant en RD Congo

Ing. Amadou Harouna, Haut-Commissaire Général du Barrage de Kandadji

Dr. Diagne Alhamdou, Entrepreneur et Développeur d’affaires, Paris-France

Mr. Jean-Pierre Mathieu, PDG-AVISTRA International, Montréal, Canada

Mr. Roger Lenoux, Secrétariat Général de l’eau, Montréal, Canada

Prof. Jean-François-Blais, Directeur de l’INRS-ÉTÉ, Québec, Canada

Prof. Jean-Louis Sasseville, Ecotariff et Eau Afrique, Québec Canada

Mme Jeanne Puya Onokoko, Présidente-Directrice Générale, MANIATEL Communication, Québec  Canada

Ing. Claudio VISSA, Vice-Président Énergie, CIMA+

Prof. Claude Delisle, Expert en Environnement

Prof. Musandji Fuamba, École Polytechnique de Montréal

Mr. Nicols Landao, Entrepreneur, Luanda, Angola

Mr. Cyr Moutou,  Président ODW-Brazzaville, République du Congo

Mr. Walter Lubangui, Expert en Communication, New Jersey, U.S.A.

Dr. Nlombi Kibi,
Président et Directeur Exécutif,
Eau-Afrique et CIMA International
Canada

Prof. Jean-Louis Sasseville
Président de Ecotariff/EGID
Québec, Canada

Prof. Masandji Fuamba
École Polytechnique de Montréal
Montréal, Canada

Eric Cissé CHEICKNA

Ing, Sénior, Expert en Lignes et Postes
CIMA International,
Laval, Qc, Canada

Samir Dridi
Ing. Hydraulique et Aménagement
CIMA International
Laval, Québec, Canada

 

Prof. Taha B.M.J Ouarda,
Masdar Institute of Science and Technology d’Abu Dhabi
et INRS-ETE
Chaire en Hydrologie Statistique Hydro-Québec/CRSNG
Chaire du Canada en estimation des variables Hydrométéorologiques
INRS-ÉTÉ

Billy Sidi
Ing. Génie Civil
CIMA International
Laval, Québec, Canada

 

Philippe Ossoucah
Ing . Génie Électrique
CIMA International
Laval, Québec, Canada

Dr. Saley Mahaman Bachir,
Université Cocody, Membre Eau-Afrique
Abidjan, Côte d’Ivoire

Kethy Sosso Kollé
Secrétaire Général, Eau-Afrique
Ottawa, Ontario, Canada

Emmanuel Kalala Ndomba
Consultant-Agro-Économiste
Montréal-Canada

Dr. Kandè Bangoura

Centre de Recherche Scientifique
De Conakry Rogbane
Dept. de Géologie et Environnement, Conakry, Guinée

Dr. Digbo Bolamba
Expert en Biologie et Élevage
San Diego-California
U.S.A

M. Henri-Francois Mazzamba,
Expert en Développement Rural Intégré
Fondateur de l’Institut Sud-Atlantique des Hautes Sciences
du Développement du Gabon-Société Savante Internationale
Libreville, Gabon

Dr. Solange Loubamono
Enseignante au Département
de Géographie de l’Université Omar Bongo Ondimba,
Libreville, Gabon

Alex Simalabwi
(Co-chair); Harvard University Kennedy School Mason Fellow,
and Global Coordinator, Global Water Partnership
Lusaka, Zambia

Dr. Majambu Mbikay,
Senior Scientist/Associate Professor
Institut de Recherche sur la Santé
Faculté de Médecine
Université de Montréal

Prof. Ousmane Boureima
Faculté des Sciences
Université Abdou Moumouni
Niamey- Niger

Prof. Vincent Lukanda,
Mwamba,
Commissaire Général
À l’Énergie Atomique du Centre Régional Nucléaire
de Kinshasa, RD Congo

Mr. Philippe Ndembe Mabiala,
Directeur Général de la SGCAE
Kinshasa-RD Congo

Prof. Patrick Drogui,
Spécialiste en traitement des eaux
Professeur Chercheur
Centre INRS-ETE, Université du Québec,
Québec, Qc, Canada

Prof. Ousmane Seidou
Dept. Génie Civil
Université d’Ottawa,
Ottawa, Ontario, Canada

Prof. Edward N. Kairu
Executive Director
Specialiste : Eau et Assainissement
Nairobi, Kenya

  • Mélisande Alric, MSc- Chargée de la programmation des activités
  • Maxime Godonou Dossou : Informatique et Expert en base des données
  • Aminata Sidibé : Chargée des Ressources humaines
  • Bienvenu Lani, MSc, Chargé de la comptabilité
  • Kenneth Komla, MSc, Chargé de Communication
  • Diego Toledo, Chargé de l’Entreprenariat
  • Emmanuelle Soudé ing. Chargé de projet : Eau et Assainissement
  • Didi Kpelly, MSc, Chargé du Partenariat avec les autres organisations
  • Dorcasse Ntula, Chargé de projet : Santé Communautaire
  • Daniel Godon, PhD, Programme de Recherche-Action